Aux premières heures du jour

 

Amorcée en 2014, cette série est l'occasion d'interroger les fondements de l'identité.

Parler d'identité, c'est questionner le rapport à la solitude, à l'autre, à la société qui nous entoure.

La nature vidée de présence humaine, présentée comme le spectacle imminent d'un non-événement, est le témoin de la solitude qui peut nous accabler. Pourtant le dialogue avec autrui nous résiste parfois et nous conduit à l'analyser, à nous étonner devant son étrange tessiture. Les autoportraits parlent de cette image que nous nous construisons afin de trouver place dans le grand bal social.

Dans quelle mesure il est possible de réparer ou de retenir ce qui doit partir? C'est également par le biais d'interventions sur des éléments naturels que je tente de répondre à ces interrogations.